« Un contradicteur de Spinoza, Blyenbergh, lui opposa l'exemple, ô combien fameux, de l'aveugle, objectant à peu près ainsi : "Mais l'aveugle n'est pas parfait. Il lui manque quelque chose. La vue, précisément." Spinoza lui rétorque en substance : "Est-ce qu'il vous manque des ailes?" Si l'on me demandait cela en effet, je répondrais d'emblée : "Non, bien sûr, il ne me manque pas d'ailes." Spinoza fait ainsi comprendre à Blyenbergh que si tout le monde avait des ailes sauf lui, cela lui manquerait terriblement. Autrement dit, ce qui ne manque pas en soi devient un manque dès lors que je me compare à l'autre. »
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Alexandre Jollien
Petit traité de l'abandon : Pensées pour accueillir la vie telle qu'elle se propose |
Alexandre Jollien
Petit traité de l'abandon : Pensées pour accueillir la vie telle qu'elle se propose
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« Sans parler de cette vogue phénoménale qui ravale le bonheur au rang de marchandise. »
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Alexandre Jollien
La sagesse espiègle |
Alexandre Jollien
La sagesse espiègle
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« Ne rien surajouter quand les difficultés apparaissent. Sans les nier, il s'agit de retourner au réel, de voir que l'imaginaire, comme un cheval, s'emballe et empire la situation. »
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Alexandre Jollien
Petit traité de l'abandon : Pensées pour accueillir la vie telle qu'elle se propose |
Alexandre Jollien
Petit traité de l'abandon : Pensées pour accueillir la vie telle qu'elle se propose
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