« Suivie de bien des lectures, une rencontre m'a appris la valeur insoupçonnée d'un nouveau combat. (...) Pour la première fois je prenais conscience que l'esprit (ou l'âme, comme on voudra) mérite quelque attention. Adolescent, j'ai deviné auprès du vieillard les charmes de la philosophie (...). Dès lors, deux hommes veillèrent souvent à la lueur d'une lampe studieuse. Les discussions roulaient, les arguments s'affûtaient. Je m'armais pour la vie. Les yeux usés ouvraient ceux du jeune homme, les oreilles que l'outrage du temps avaient bouchées écoutaient sans complaisance les rumeurs confuses d'un coeur gonflé d'incompréhension. »
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Alexandre Jollien
Le Métier d'homme |
Alexandre Jollien
Le Métier d'homme
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« La peur de perdre, la peur de blesser, la peur d'être repoussé par l'ami, ou plutôt par celui dont je dépends, est effectivement un poison dangereux. Il instrumentalise l'autre, le réduit au rang de moyen pour combler un vide, moyen pour combler ma solitude. On s'accroche, on rampe vers l'autre pour se fuir soi même. »
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Alexandre Jollien
Éloge de la faiblesse |
Alexandre Jollien
Éloge de la faiblesse
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« J'ai compris que mon corps était comme un enfant à protéger, à chérir. »
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Alexandre Jollien
Petit traité de l'abandon : Pensées pour accueillir la vie telle qu'elle se propose |
Alexandre Jollien
Petit traité de l'abandon : Pensées pour accueillir la vie telle qu'elle se propose
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