« La peur de perdre, la peur de blesser, la peur d'être repoussé par l'ami, ou plutôt par celui dont je dépends, est effectivement un poison dangereux. Il instrumentalise l'autre, le réduit au rang de moyen pour combler un vide, moyen pour combler ma solitude. On s'accroche, on rampe vers l'autre pour se fuir soi-même. »
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Alexandre Jollien
Éloge de la faiblesse |
Alexandre Jollien
Éloge de la faiblesse
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« Le problème de l’angoisse, de la peur, c’est que je me fixe encore une fois sur les oiseaux. J’en oublie presque le principal. Le ciel. »
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Alexandre Jollien
Petit traité de l'abandon : Pensées pour accueillir la vie telle qu'elle se propose |
Alexandre Jollien
Petit traité de l'abandon : Pensées pour accueillir la vie telle qu'elle se propose
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« C'est que la souffrance (qui dévoile nos limites) place au cœur de ma quête le corps, compagnon noble qui cependant ne m'est pas toujours apparu comme tel. Il s'impose en force : siège de la douleur, dispensateur du plaisir, fondement de l'être, le corps constitue une véritable conquête. L'apprivoiser, l'habiter peut-être, voilà encore une tâche impartie à l'apprenti qui se lance dans l'exercice du métier d'homme. »
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Alexandre Jollien
Le Métier d'homme |
Alexandre Jollien
Le Métier d'homme
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