« Ne pas avoir de souvenirs de son enfance, c'est comme si tu étais condamné à trimballer en permanence une caisse dont tu ne connais pas le contenu. Et plus tu vieillis, plus elle te paraît lourde, et plus tu deviens impatient d'ouvrir enfin ce truc. Jurek Becker »
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Alice Miller
Notre corps ne ment jamais |
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Notre corps ne ment jamais
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« Nous ne haïssons que tant que nous nous sentons impuissants. p.83 Devenir adulte revient à cesser de nier la vérité, ressentir la souffrance refoulée, et aussi prendre connaissance dans sa tête, de l'histoire que le corps sait émotionnellement, l'intégrer et ne plus être contraint de la refouler. p.82 Il ne faut pas se contenter de savoir ce qui nous est arrivé, mais aussi nous montrer capable de mesurer ce que cela nous a fait. p.112 »
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Alice Miller
Notre corps ne ment jamais |
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« Dans mon enfance, j’ai dû apprendre à réprimer mes réactions les plus naturelles aux blessures (par exemple la rage, la colère, la douleur ou la peur), de crainte d’une punition. Plus tard, à l’école, je fus même fière de mon aptitude à la maîtrise de soi et à la retenue. Je prenais cette capacité pour une vertu, et en attendais autant de mon premier enfant. C’est seulement après avoir réussi à abandonner cette vue de l’esprit que je parvins à comprendre la souffrance d’un enfant auquel on interdit de réagir de manière appropriée à une blessure. On l’empêche ainsi d’expérimenter, dans un entourage bienveillant, la façon de se comporter envers ses émotions, afin que plus tard, au lieu de craindre ses sentiments, il puisse s’appuyer sur eux pour mieux s’orienter dans la vie. »
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Alice Miller
Notre corps ne ment jamais |
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