« Je me sens étrangère, parfois même considérée comme une lépreuse, uniquement parce que je ne veux pas être ni devenir la femme que l’on veut faire de moi. Je le démontre par mon anorexie. Regardez-moi ! Mon aspect vous répugne ? Tant mieux, ça vous force à voir qu’il y a un problème, ou chez moi ou chez vous. Vous détournez les yeux, vous pensez que je suis folle. Ça me fait mal, bien sûr, mais être des vôtres serait bien pire. »
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Alice Miller
Notre corps ne ment jamais |
Alice Miller
Notre corps ne ment jamais
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« Le « champion de jeûne » de Kafka explique à la fin de sa vie qu’il a cessé de se nourrir parce qu’il n’a pu trouver d’aliment qui lui plaise. Anita aurait pu prononcer cette même phrase, mais seulement après sa guérison, car c’est à ce moment qu’elle a su quelle était la nourriture dont elle avait besoin, dont elle manquait depuis l’enfance et qu’elle recherchait : la véritable communication émotionnelle, sans mensonges, sans pseudo-« soucis », sans sentiments de culpabilité ni reproches, sans mises en garde, sans croquemitaine, sans projections. »
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Alice Miller
Notre corps ne ment jamais |
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« Les émotions vécues ne durent pas éternellement. (...) Elles ne se fixent dans le corps que lorsqu'elles sont bannies. »
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Alice Miller
Notre corps ne ment jamais |
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