« Des êtres sensibles ne se laissent pas transformer du jour au lendemain en exterminateurs. Mais dans l’application de la « solution finale », il s’agissait d’hommes et de femmes qui ne pouvaient pas être arrêtés par leurs propres sentiments, parce qu’ils avaient été éduqués dès le berceau à ne pas ressentir leurs propres émotions mais à vivre les désirs de leurs parents comme les leurs propres. Enfants, ils avaient été fiers d’être durs et de ne pas pleurer, d’accomplir avec « joie » toutes leurs tâches, de ne pas avoir peur, autrement dit, dans le fond : de ne pas avoir de vie intérieure. »
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Alice Miller
C'est pour ton bien |
Alice Miller
C'est pour ton bien
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« Le père du paranoïaque Schreber, dont Freud relate le cas, avait écrit vers le milieu du XIXe siècle plusieurs manuels d’éducation si populaires en Allemagne que certains furent réédités quarante fois et traduits dans plusieurs langues. L’auteur y répétait inlassablement qu’il fallait commencer d’éduquer l’enfant le plus tôt possible, dès son cinquième mois, pour le libérer des « germes du mal ». »
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Alice Miller
C'est pour ton bien |
Alice Miller
C'est pour ton bien
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« La libération de la dépression n'entraîne pas une gaieté continue ou l'absence de souffrance mais bien une nouvelle vitalité, c'est-à-dire la liberté de vivre des sentiments spontanés. »
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Alice Miller
Le drame de l'enfant doué |
Alice Miller
Le drame de l'enfant doué
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