« Ce n'est pas juste. Humains contre moustiques. Qui devrait l'emporter ? Nous avons construit des fusées et des cathédrales. Nous avons composé des poèmes et des symphonies. Nous avons trouvé le moyen de voyager dans le temps. Et pourtant. Nous avons saccagé la planète pour satisfaire nos besoins, du coup, c'est le moustique qui va gagner. A moins que nous ne réussissions à inverser le cours des choses, il va gagner. »
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Ann Brashares
Ici et maintenant |
Ann Brashares
Ici et maintenant
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« Elle eut une dernière pensée avant de mettre son cerveau sur pause. "Jamais je n'aurais cru qu'il faisait si chaud au paradis" »
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Ann Brashares
Quatre filles et un jean, tome 1 : Le premier été |
Ann Brashares
Quatre filles et un jean, tome 1 : Le premier été
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« -Je crois que je l'ai perdue, déclara-t-elle solennellement. -Quoi? fit Tibby en levant la tête de ses bagages. -Moi. Je crois que j'ai perdu l'ancienne Bee. `...` -Quand je repense à la fille que j'étais, elle me semble tellement loin...Elle marchait toujours vite, moi je traîne les pieds. Elle se couchait tard et se lever tôt, moi je passe mon temps à dormir. J'ai l'impression que si elle continue à s'éloigner, je ne pourrais plus jamais la retrouver. -Et... tu as envie de la retrouver? Cette année, Bee avait tout fait pour changer radicalement. Et Tibby avait une petite idée sur ses motivations. Faute de pouvoir fuir ses problèmes, Bee avait mis en place un système de protection ultra perfectionné. Tibby savait ce que c'était de perdre quelqu'un qu'on aimait. Elle savait aussi à quel point il était tentant d'abandonner cette partie de soi qui faisait souffrir, de se débarrasser de sa tristesse, de son bonheur dévasté comme d'un vieux pull trop petit. -Si j'en ai envie? Bee soupesait chaque mot avec attention. -Oui, je crois. Les larmes innondèrent ses yeux, collant en paquets ses cils blonds, Tibby sentait sa vue s'embrumer. -Alors, il faut que tu la retrouves, déclara-t-elle la gorge serrée. Bee deplia l'un de ses bras et le laissa là, ouvert, la paume tournée vers le plafond. Sans même réfléchir Tibby se leva pour lui prendre la main. Alors son amie posa sa tête sur son épaule et elle sentit ses cheveux et ses larmes lui chatouillait la clavicule. -C'est pour ça que je pars, avoua Bee. Plus tard, quand Tibby se retrouva seule, elle se compara à elle. Elle n'était pas aussi destructrice, ni aussi radicale. Les grands mélodrames, ce n'était pas son truc. Elle préférait fuir ses fantômes, sans bruit et sans éclats. »
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Ann Brashares
Quatre filles et un jean, Tome 2 : Le deuxième été |
Ann Brashares
Quatre filles et un jean, Tome 2 : Le deuxième été
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