« Lucidité : accepte ta fragilité mais regarde plus loin qu’elle. Mets ton corps de bonne humeur : aide-le à trouver le calme et l’énergie. Pacifie tes états d’âme : tiens ton esprit comme une voile dans le vent. Et n’oublie pas que tu vis dans un drôle de monde : pense à le changer, lui aussi. »
|
Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité |
Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité
|
« Le bonheur est le seul antidote profond et durable à la tristesse. Ou plutôt qu’un antidote, ce qui supposerait de neutraliser ou de supprimer la tristesse, ce qui n’est ni possible ni souhaitable sur la durée, le bonheur permet de composer avec elle un alliage, comme deux métaux qui se côtoient et donnent un composé original et supérieur aux deux métaux qui l’ont engendré (ainsi le bronze, alliage de cuivre et d’étain). Par exemple, la tristesse et le bonheur d’être parents : la tristesse de voir grandir, et un jour partir, ses enfants est bien réelle ; certains parents d’ailleurs s’en remettent mal. Souvent, en tant que parent, on va ressentir cette tristesse avant même que la situation du départ n’arrive. Mais si elle est acceptée et comprise, elle peut aussi ouvrir les yeux et pousser à savourer plus intelligemment le bonheur de la présence de ses enfants. À dégager davantage de temps passé avec eux maintenant. Leur départ, un jour, est virtuel, même s’il est certain ; il n’est pas la réalité du moment. Le bonheur de les avoir encore avec soi, lui, est réel, et il est la pleine réalité du moment. Ce bonheur de savourer une présence est ainsi rendu plus fort par son passage dans le bain de la tristesse, comme autrefois les pellicules photo dans le bain du révélateur… »
|
Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité |
Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité
|
« En étudiant les statistiques de la police californienne, on s’aperçut que sur les cinq cent quinze personnes qui avaient été empêchées de sauter d’un célèbre pont (le Golden Gate à San Francisco) entre 1937 et 1971, seulement 6 % avaient ensuite fini par se suicider : cela avait été vérifié ultérieurement par les études de leurs certificats de décès. Et même si on incluait les morts déclarées par accident, en supposant que cela ait pu être des suicides déguisés, on ne trouvait pas plus de 10 % des anciens désespérés qui avaient disparu de mort violente. C’est certes plus que dans la population générale, mais ça veut dire tout simplement que 90 % de ceux qui avaient été arrêtés au dernier moment, alors qu’ils s’apprêtaient à sauter, avaient fini par retrouver le goût de vivre ! Ou au moins par perdre celui de mourir… »
|
Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité |
Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité
|