« Nous cherchons quelque chose et croyons le trouver dans ce qu’on nous met sous les yeux : on achète un 4 × 4 pour satisfaire notre besoin de liberté ou de reconnaissance. Un beau canapé parce que nous désirons de l’amitié et du temps pour discuter avec nos proches. Des produits de beauté très coûteux pour se sentir bien dans notre corps. Des jouets inutiles pour montrer à nos enfants que nous les aimons. Mais sommes-nous bien sûrs que ces achats vont ajouter à notre bonheur, le permettre, le faciliter ? Si c’était le contraire ? S’ils le fragilisaient ou l’empêchaient ? Le mode de vie matérialiste fait exactement cela : il nous refile sa camelote, dans le nid de nos vrais besoins. Ce système a compris que les humains ont besoin de liens, alors il essaie de transformer les lieux de consommation en « lieux de convivialité ». On parle parfois, à propos des supermarchés et grands magasins, de « temples de la consommation ». En fait, ce ne sont pas des temples, mais des agoras, des forums. C’est pire. Au moins dans les temples ne viennent prier et communier que les fidèles ; mais tout le monde va causer au forum… »
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Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité |
Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité
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« La vie, c’est ce qui s’écoule pendant que vous faites des choses inutiles. »
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Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité |
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Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité
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« On peut se réfugier, aussi, dans des ruminations ou des rêveries ou des espoirs, vivre entortillé dans nos chimères et nos attentes, sans jamais sortir prendre l’air dans la vie légère ; légère parce que sans attente justement, sans intention autre que ressentir et observer ce que c’est que d’être vivant et présent. »
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Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité |
Christophe André
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