« Nous avons besoin de la douceur et de la force de la compassion. Plus on est lucide sur ce monde, plus on accepte de le voir tel qu’il est, et plus on se rend à cette évidence : nous ne pouvons rencontrer toutes les souffrances que l’on rencontre dans une vie d’humain, sans cette force et sans cette douceur. Cela ne suffira peut-être pas, et il faudra d’autres énergies encore, mais sans l’énergie joyeuse et vivante de la compassion, nous aurons envie de fuir la violence du monde au lieu de nous en rapprocher pour l’adoucir. Toutes les blessures que nous observons autour de nous, toutes celles que les psychothérapeutes recueillent dans le secret de leurs consultations, sont liées au manque d’amour, créées ou amplifiées par lui. Manque de douceur, de compréhension, de gentillesse, de bonté. Manques d’hier, qui nous ont blessés ; manques d’aujourd’hui, que réveillent ces blessures. Leurs guérisons seront liées à toutes les formes et toutes les expressions de la compassion. C’est aussi simple que ça. »
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Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité |
Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité
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« Se demander si on a vraiment envie. Vraiment envie de regarder la télé, de lire ce magazine, de reprendre de la nourriture, du vin, du café ? Ou une cigarette ? Vraiment envie, ou juste automatisme, habitude ? Ou besoin, parce qu’on ne se sent pas bien, parce qu’on cherche ainsi, sans trop avoir à y penser, à régler un autre problème, parce qu’on se sent triste, mal, seul, en échec, pas aimé… Ne pas forcément chercher à régler ce problème tout de suite, si on n’en a pas le temps, ou si on sent qu’on va ruminer. Mais réagir pour l’empêcher de prendre le contrôle de cet instant de notre vie. Se dire : non, je n’ai pas envie de ça. Alors, je fais autre chose. Respirer, marcher, par exemple, en pleine conscience. On ne le fait jamais assez. »
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Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité |
Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité
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« Le ciel, la campagne, les fleuves qui passent, les fontaines, les rivages, les collines et les montagnes, la pluie qui tombe, le vent qui souffle : tout cela nous aide. Aller solliciter plus souvent le pouvoir cicatrisant du lien à la nature. Aller porter sa souffrance (ou sa joie) en offrande à la nature, la diluer dedans. Sans doute que nous confronter à quelque chose d’éternel, qui nous a précédés et nous survivra, mais aussi dont nous faisons partie, dont nous venons et vers quoi nous retournerons, nous aide inconsciemment à recalibrer nos souffrances. »
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Christophe André
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