« Les pensées positives du soir. Cet exercice est un classique de la psychologie positive. Il consiste à se demander chaque soir peu avant de s’endormir : quels bons moments ai-je vécus aujourd’hui ? Souvent, les personnes à qui l’on propose ce travail commencent par chercher non pas de bons moments mais des grands moments, des grandes joies. En fait, ce sont simplement des petits bonheurs que l’on suggère d’évoquer, dans une démarche simple. Nous disposons de travaux montrant les bénéfices de ces exercices. Bénéfices qui semblent plus clairs encore lorsqu’on demande de centrer ces pensées positives sur des états d’âme de gratitude : en quoi ces bons moments que j’ai vécus sont-ils dus à d’autres personnes ? Penser alors aux gestes directs dont j’ai bénéficié, mais aussi indirects : les humains qui ont créé et entretenu le sentier sur lequel j’ai marché, ceux qui ont écrit et joué la musique que j’ai écoutée, fait pousser le fruit que je mange… »
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Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité |
Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité
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« Aspirer durablement au bonheur, à un bonheur qui n’impose pas le retrait du monde dans une citadelle dorée, qui n’impose pas l’abrutissement de nos états d’âme dans l’alcool, les drogues, les jeux vidéo, ou le travail acharné, cela nécessite d’accepter le monde tel qu’il est : tragique. Le bonheur n’est pas une bulle spéculative, dans laquelle on se replierait, basée sur le pari d’un univers qui serait fait pour le bonheur. L’intelligence de nos états d’âme nous aide à comprendre cela : il ne peut exister d’intériorité climatisée, mais seulement une intériorité vivante, où les états d’âme de souffrance mettent en valeur la nécessité des états d’âme de bonheur. »
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Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité |
Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité
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« Ce sentiment bizarre que la tristesse n’est parfois qu’une joie usée, un bonheur qui a fait son temps… Si nous nous accrochons à eux, nos bonheurs peuvent devenir tristesses. Il faut accepter de passer son chemin, abandonner ce bonheur mort. Accepter qu’il y ait ainsi des tas de cadavres de petits ou grands moments heureux derrière nous. Accepter qu’ils ne survivent que sous forme de souvenirs. Ne pas s’attacher ni s’agripper à eux précisément, à ces instants, mais à l’idée même de bonheur. »
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Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité |
Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité
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