« Une vaste étude, auprès de cinq mille personnes suivies pendant vingt ans, vient de le confirmer. Quelle heureuse nouvelle ! Elle montre que le bonheur est doucement contagieux, et se transmet par notre réseau social : une personne heureuse contamine les autres jusque dans le troisième cercle de ses connaissances. C’est-à-dire que votre bonheur va bénéficier à vos amis, aux amis de vos amis, et que son influence sera encore perceptible chez les amis des amis de vos amis. Au-delà, évidemment, il n’y a plus grand-chose : le bonheur n’obéit pas aux lois de l’homéopathie. Attention : pour que cet effet d’induction soit tangible, il faut que la personne que vous touchez habite près de chez vous (un à deux kilomètres) et que vous la croisiez régulièrement : votre bonheur ne fera pas de bien à qui habite trop loin de vous, ou ne vous voit pas assez souvent. »
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Christophe André
Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité |
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Les États d'âme: Un apprentissage de la sérénité
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« Nous changer pour changer le monde. Un dernier argument pour nous inciter à la pratique de la sagesse. Cette remarque d’Etty Hillesum : « Je ne crois pas que nous puissions corriger quoi que ce soit dans le monde extérieur que nous n’ayons d’abord corrigé en nous. ». Si nous souhaitons que le monde soit plus sage… »
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Christophe André
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« S’appuyer sur ses folies pour construire sa sagesse « Qui vit sans folie n’est pas si sage qu’il croit. » La maxime de La Rochefoucauld est belle et mémorable, c’est son but. Mais elle est aussi profonde, car elle permet de réfléchir dans toutes les directions. Que signifie-t-elle pour vous ? Elle m’évoque personnellement ces mots de Svâmi Prajnânpad, maître spirituel indien : « Ne cherchez pas à supprimer vos désirs. Cela mène inévitablement au désastre. » Nos déséquilibres intimes sont comme autant de rappels à l’ordre et de moyens pour nous donner inlassablement de quoi nous exercer à nos résolutions de sagesse. Et puis, tant d’histoires de sages ressemblent à des histoires de fous ! Comme celle-ci, que je raconte souvent à mes patients timides, lorsque nous travaillons sur l’affirmation de soi : c’est à Athènes, vers 350 avant notre ère. Le philosophe Diogène est immobilisé devant une statue, à qui il tend la main depuis des heures. Un attroupement commence à se former, et les passants l’interpellent : « Diogène, pourquoi fais-tu ça ? » Et lui de répondre : « Pour m’entraîner au refus. » Fou ou sage ? »
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Christophe André
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