« Le texte de cette parabole `du bon Samaritain` ne me semblait pas du tout en accord avec la morale dite chrétienne qu’on en avait tirée mais révélateur d’une dynamique inconsciente de solidarité entre des humains qui se méconnaissent, s’ignorent, comme d’une dynamique cohésive interne révélée à chacun de nous. Il me semblait que cette leçon nous révélait une articulation quasi sacrée entre l’amour et la liberté pour ce qui est de la relation entre individus, et entre le sentiment de liberté et le sentiment d’aimer pour ce qui est de chacun de nous dans notre structure psychique de sujet désirant. »
|
Françoise Dolto
L'Evangile au risque de la psychanalyse, tome 1 |
Françoise Dolto
L'Evangile au risque de la psychanalyse, tome 1
|
« ... les fantasmes sadiques, ce n'est pas de la méchanceté de quelqu'un, pas du tout, c'est quelqu'un qui a subi - peut-être au moment de sa naissance ou peut-être plus tard - des souffrances qui n'ont pas été parlées, et qui à cause de ça est obligé de les revivre, en développant plus tard comme une petite cicatrice qui devient très grande, quand le corps se développe. C'est la même chose avec ces fantasmes d'agression que quelqu'un a subis, et qu'ensuite il fantasme dans sa vie quand il n'a pas eu la possibilité de faire de psychanalyse. »
|
Françoise Dolto
Parler de la mort |
Françoise Dolto
Parler de la mort
|
« C'est important pour les psychologues qui reçoivent des gens soi-disant déprimés, et qui disent : "Ma vie n'a plus de sens..." Demandez-leur : "Mais alors, pourquoi survivez-vous ? Qu'est-ce qui vous fait vivre puisque vous dites que c'est tellement triste de vivre ?" C'est très important de les faire parler du sentiment de mort qu'ils ont, et c'est comme cela que vous les aiderez à en sortir, ce n'est pas du tout en remontant le moral des gens. Remonter le moral, c'est tout le contraire. »
|
Françoise Dolto
Parler de la mort |
Françoise Dolto
Parler de la mort
|