« Dans l’expérience que j’ai pu avoir, lors des visites de jeunes filles en désarroi, il s’agissait toujours de suites de relations sexuelles qui n’avaient pas eu de sens pour elles, au moment où elles s’étaient laissées prendre aux moqueries de leurs camarades et des garçons devant leur réticence à se donner, alors qu’elles n’éprouvaient ni désir ni amour. Finalement, elles se laissent avoir pour ne pas paraître stupides, et aussi parce que court chez les jeunes filles la crainte d’être frigides. Or, bien sûr, elles se mettent justement dans les conditions de le devenir, si elles se donnent sans que ça ait aucun sens, ni éthique ni esthétique, ni symbolique, pour elles au moment où elles se donnent. »
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Françoise Dolto
Sexualité féminine - libido - érotisme - frigidité |
Françoise Dolto
Sexualité féminine - libido - érotisme - frigidité
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« Dans le cas où le premier coït a été un succès ou, tout au moins, un demi-succès de plaisir et un succès d’affection accrue et de confiance réciproque accrue entre les deux partenaires, il est probable que l’évolution sexuelle de la femme se fera vers des orgasmes de plus en plus complets, jusqu’à l’obtention de l’orgasme utéro-annexiel. Tant qu’elle n’a pas été reconnue par un homme valable, belle dans sa nudité et désirable, la jeune fille reste donc dépourvue narcissiquement de valeur esthétique génitale. »
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Françoise Dolto
Sexualité féminine - libido - érotisme - frigidité |
Françoise Dolto
Sexualité féminine - libido - érotisme - frigidité
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« Tout enfant qui a une infirmité, il faut le lui dire tout de suite dès qu'on l'a vu. On peut élever un enfant différemment en lui disant son infirmité dès qu'on le connaît, et à partir de là il n'est plus dans un sentiment d'impuissance continuelle. Il sait de quoi il est infirme, grâce à quoi il peut compenser par les autres sens et les autres moyens de communication qu'il a d'une façon beaucoup plus aiguë que ceux qui n'ont pas cette infirmité. »
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Françoise Dolto
Tout est langage |
Françoise Dolto
Tout est langage
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