« Notre organisme lui-même est fait de quantités de petits êtres vivants qui vont à la mort, drôlement et joyeusement : je parle de nos globules blancs et de nos globules rouges. Peut-être sommes-nous les globules blancs d'une espèce, alors que nous nous prenons pour des gens très importants, ; et chaque globule rouge et chaque globule blanc se prend peut-être aussi pour quelqu'un de très important. »
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Françoise Dolto
Parler de la mort |
Françoise Dolto
Parler de la mort
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« Il est évident qu'en parlant, en mettant des paroles sur nos incertitudes, nos inconnues,et nos angoisses, nous nous soutenons les uns les autres sur cette drôle de planète o nous avons bien voulu nous incarner - nous ne savons pas pourquoi, pas plus moi que vous. Je suis convaincue, pour ma part, que cela a un sens, et ce sens, nous ne pouvons le trouver qu'en parlant les uns avec les autres, et qu'en nous entraidant, nous qui sommes peut-être les papillons d'une espèces, les globules d'un sang - on ne sait pas de qui, de quoi -, mais nous avons à mourir après avoir pleinement vécu jusqu'au dernier moment. C'est cela vivre, avec cette limite qui donne sens à la vie, et sans laquelle la vie n'aurait pas de sens. C'est cela que nous avons à dire aux enfants. »
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Françoise Dolto
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