Citations de Gérard Santarini en langue française
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Voici quelques citations connues de Gérard Santarini, mises à jour le jeudi 6 mars 2025.
 
« ERREUR « Errare humanum est, perseverare diabolicum » (« Se tromper est humain, mais persévérer dans l’erreur est diabolique », sentence parfois attribuée à Sénèque) Si la science est parvenue, en moins de quatre siècles, à faire éclater les frontières des connaissances de l’humanité sur elle-même, sur son histoire, sur sa planète et sur l’Univers dans lequel elle est immergée, si elle a pu soulager autant de souffrances grâce à sa technologie, c’est parce que sa pratique systématique du doute la conduit à chercher sans cesse, avec patience et humilité, ses propres erreurs et à s’efforcer en permanence de les corriger. Elle a même fait de ce processus son outil principal de recherche et c’est cet outil puissant qui a conduit à toutes ses découvertes. Tous ceux qui ne pratiquent pas régulièrement la méthode scientifique n’ont souvent pas idée de l’encombrement des cimetières de « bonnes idées » scientifiques démenties par l’expérience. Ils sont pleins à craquer puisque les scientifiques se réveillent presque chaque matin avec une nouvelle bonne idée et s’endorment presque chaque soir après avoir constaté que cette idée n’était pas validée par les faits. Et tous ces enterrements ne conduisent pas à l’édification d’une pierre tombale, loin de là ! On ne connaît que les pierres tombales des « grandes » idées qui ont survécu longtemps, avant d’être détrônées par de meilleures idées. C’est cette humilité-là, cette souplesse à s’accorder au réel, qui constitue la force de la science. Dès qu’une idée se cristallise en croyance, le processus est bloqué et la recherche devient stérile. Malheureusement, quand les scientifiques, qu’ils soient « professionnels » ou « amateurs », se hasardent à montrer du doigt les erreurs des autres, qu’il s’agisse de religions ou d’idéologies, ils se heurtent à une tournure d’esprit complètement opposée : au lieu de corriger humblement leurs erreurs par la remise en question permanente, ces croyants les entretiennent en utilisant la répétition régulière d’actes de foi. C’est ainsi que, jusqu’à nos jours, ou presque, se sont maintenues des contre-vérités comme la transsubstantiation et des croyances comme la place centrale de la Terre et de l’homme dans l’Univers ou la toute-puissance d’un Dieu supposé bon. Vers une loi pour punir l’incitation à la stupidité ? Pour que l’humanité finisse enfin par sortir de ces impasses et qu’elle parvienne à étouffer définitivement les germes des intégrismes, il faudrait que la méthode scientifique soit mieux connue, que cette connaissance soit appréciée à sa juste valeur et qu’elle se répande largement en visant tout particulièrement les jeunes. Il s’agit de former au lieu de déformer, d’ouvrir au lieu de fermer, d’apprendre à apprendre au lieu d’embrigader… Que chaque être humain de bonne volonté y travaille ! Mais nous nous doutons bien que ce sera long. En attendant, ne faudrait-il pas que nos démocraties se protègent plus des stupidités ? La loi punit bien, par exemple, l’incitation à la haine raciale et la contestation des crimes contre l’humanité. Je pense qu’il faudrait aller plus loin : elle devrait punir sévèrement tous les « négationnismes », à commencer par ceux qui s’en prennent à toutes les connaissances révélées par la science. Il ne me paraît pas tolérable de laisser enseigner impunément que la Terre a été créée en six jours ou même seulement de l’insinuer. Ces germes-là finissent par conduire aux mêmes horreurs que la haine raciale ; ils sont de même nature et potentiellement aussi nocif pour l’humanité. »
Gérard Santarini
Croire ou savoir ?: Petites graines de réflexion pour un monde meilleur
Gérard Santarini
Croire ou savoir ?: Petites graines de réflexion pour un monde meilleur
« La science ne permet pas de trouver ce qu’est l’Univers ; elle permet seulement (et c’est déjà énorme…) de trouver ce qu’on peut dire de pertinent sur l’Univers. Trouver ce qu’est vraiment l’Univers relève peut-être plus de la méditation (la mal nommée) que de la réflexion, car cette hypothétique réalité ultime n'est sans doute pas étrangère à notre conscience et à celle de Dieu, s'il existe. »
Gérard Santarini
(Source inconnue)
Gérard Santarini
(Source inconnue)
« SCIENCE Saint Antoine et les clés de voiture Monsieur Jourdain était tout étonné d’apprendre qu’il faisait de la prose à tout moment sans le savoir. Il pensait sans doute que cet art était réservé à des prosateurs spécialistes. Je ne serais pas étonné que nombreux soient ceux qui, aujourd’hui, éprouveraient le même étonnement si on leur disait qu’il « font de la science » à tout moment sans le savoir. C’est parce que l’idée est très répandue que la science est réservée à des scientifiques, ceux qui, par exemple, rassurent le profane sur l’efficacité d’un dentifrice en utilisant des expériences « scientifiques » ! En réalité, tout le monde, heureusement, pratique régulièrement la démarche scientifique, même s’il existe des spécialistes de la science, comme il existe des spécialistes de la prose. Prenons un exemple : vous avez égaré vos clés de voiture. Si, pour remédier à cette situation désagréable, vous demandez l’aide de saint Antoine, vous utilisez une démarche religieuse. Vous pouvez aussi formuler l’hypothèse que vous avez peut-être laissé ces clés dans le réfrigérateur en allant vous servir un verre d’eau fraiche. Vous ouvrez le réfrigérateur pour vérifier cette hypothèse. Si cette expérience ne confirme pas l’hypothèse, vous pouvez en formuler une autre, par exemple que vous avez laissé ces clés sur la table de nuit. Il faut alors effectuer une autre expérience de vérification, et ainsi de suite jusqu’à ce que le problème soit résolu (ou pas…). Cette deuxième démarche est la démarche scientifique et rien d’autre. La science est observation et réflexion, expérimentation quand c’est possible, c’est tout. Tout ce qui, dans le monde physique, peut, en principe, être vérifié (confirmé ou réfuté) est du domaine scientifique, même si l'on ne dispose pas encore des moyens théoriques ou matériels pour la mise en œuvre de cette vérification. C'est en tout cas en ce sens que je prends les mots science et scientifique dans cet ouvrage. C’est pourquoi, les séparations habituelles entre sciences dites « dures » et sciences humaines et sociales, entre science et littérature, entre science et histoire, entre science et art, etc. me paraissent en fin de compte, illusoires et trompeuses. Bien sûr, il existe des spécialistes littéraires, historiens ou artistes, mais heureusement que ces spécialistes sont aussi scientifiques dès qu’ils ont à résoudre un problème qui relève du monde physique ! Science et croyance La science est une méthode, pas une religion ni une idéologie. Chaque fois qu’on pratique raisonnablement le cycle observation-réflexion ou observation-réflexion-expérimentation on a l’esprit et la démarche scientifiques. Renoncer, par paresse, à appliquer cette méthode et la réserver aux scientifiques « professionnels » conduit à bien des absurdités et à bien des drames. Les croyants ont souvent tendance à considérer la science comme une croyance : ils assimilent ceux qui pratiquent la méthode scientifique à des sortes de croyants, comme il en existe bien d’autres, professant une foi différente de la leur. C’est qu’ils n’ont rien compris ni à l’esprit ni à la démarche scientifique, qui est universelle. Une théorie scientifique n'est rien d'autre qu'une sorte de résumé harmonieux de ce qu'on sait sur un sujet à un instant donné. Elle n'est ni incontestable, ni définitive. La notion de croyance y est totalement absente. Si l’on retient cette théorie c'est simplement parce qu’elle est ce qu'on a trouvé de mieux à un moment donné. Si plus tard on trouve encore mieux, on abandonne sans aucun scrupule ni regret l'ancienne théorie. Science et contemplation La science n’est pas, en soi, contemplation, mais, comme elle nécessite une attention soutenue, un long travail de décantation, elle peut conduire à la contemplation, à l’émerveillement, à une ouverture sur la dimension spirituelle de l’Univers. La découverte de ce qu’on a coutume d’appeler (sans doute improprement) les « lois de la nature » peut amener à une prise de conscience d’une réalité au-delà de la réalité objective, comme la réflexion sur la souffrance peut conduire à la compassion. La pratique de la science débouche sur un grand mystère : le caractère harmonieux des modèles qui décrivent l’Univers. Dans leur quête pour appréhender de mieux en mieux la complexité apparente du réel, les scientifiques découvrent, presque systématiquement, qu’au fur et à mesure que leur construction se perfectionne, elle devient de plus en plus harmonieuse. C’est tellement vrai que la recherche de l’harmonie finit par devenir un guide pour la compréhension du réel : on se rend compte souvent que les théories, les équations ont plus de chance d’être appropriées pour décrire le réel quand elles sont « belles ». Nombreux sont les scientifiques qui, sans toujours l'avouer, sont fascinés par cette découverte de l'harmonie. Je pense que ce type de contemplation intervient dans une large mesure pour entretenir chez eux la flamme de la recherche. La science n’est rien d’autre qu’une méthode pour s’approcher de plus en plus de la réalité objective, celle qui peut aisément être partagée avec tout le monde. Elle n’est pas armée pour décrire la réalité subjective, celle de la conscience et de l’esprit. L’exploration de cet autre monde est plutôt du domaine des spiritualités et l’outil privilégié celui de la méditation. Pourtant, la pratique de la science peut conduire, par la contemplation sur laquelle elle débouche, au seuil de cet autre réalité (mais est-elle vraiment autre ?). La science ne permet pas de trouver ce qu’est l’Univers ; elle permet seulement (et c’est déjà énorme…) de trouver ce qu’on peut dire de pertinent sur l’Univers. Trouver ce qu’est vraiment l’Univers relève peut-être plus de la méditation (la mal nommée) que de la réflexion, car cette hypothétique réalité ultime n'est sans doute pas étrangère à notre conscience et à celle de Dieu, s'il existe. »
Gérard Santarini
Croire ou savoir ?: Petites graines de réflexion pour un monde meilleur
Gérard Santarini
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