« Pour faire éclater les charges du passé, pour faire remonter les complexes à la surface, la vie à deux est ce qu'il y a de mieux. »
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Guy Corneau
La guérison du coeur |
Guy Corneau
La guérison du coeur
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« C’est le moment de sortir votre deuxième arme : le discernement. Vous devez vous asseoir pour réfléchir et retrouver le sens de votre démarche. Voyant que vous êtes assis à ne rien faire, les fantômes du passé ne manqueront pas de venir vous visiter. Votre enfance et votre age adulte vous reviendront. Le rapport avec vos parents refera surface. Vous constaterez combien ceux-ci vous ont fait souffrir et vous serez tenté de rejeter sur eux toute la responsabilité de vos malheurs, les utilisant comme boucs émissaires. C’est l’option du blâme. Certes, elle vous décharge de toute responsabilité mais elle vous garde victime des autres, et du dragon. L’option est séduisante ; il faut donc posséder un couteau bien aiguisé pour trancher dans l’illusion. Nombre de chevaliers quittent le champ de bataille après cet examen de conscience qui les a fait conclure que leurs conditionnements relevaient de la responsabilité des autres. Vous pouvez effectivement quitter le terrain sur le champ et vous satisfaire de ce constat : vous n’êtes ni si méchant ni si ingrat, il y en a des pires, et, tout compte fait, vous vous en êtes plutôt bien tiré. C’est à ce moment précis que des bruits étranges montent d’on ne sait où. Le dragon se tord de rire. Il se moque ouvertement de vous. Vous croyez l’avoir vaincu alors que le face à face n’a pas encore eu lieu. Somme toute, vous avez été une proie facile. »
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Guy Corneau
Victime des autres, bourreau de soi-même |
Guy Corneau
Victime des autres, bourreau de soi-même
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« Beaucoup souffrent d'une estime de soi défaillante et sont affectivement dépendants des autres faute d'avoir été reçus avec suffisamment de compréhension et de bienveillance ; `...` Ils cherchent encore la lueur d'approbation dans les yeux de parents symboliques ou véritables. Ils en sont pour ainsi dire assoiffés, et ils craignent de perdre l'estime de ceux et celle qui leur accordent ce reflet positif. En réalité, ils vivent dans le regard des autres, captifs de leur propre image. Leur quête est invisible mais s'il pouvaient se voir dans ce rôle, c'est la figure d'un mendiant qui leur apparaîtrait. »
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Guy Corneau
Le meilleur de soi : Le rencontrer, le nourrir, l'exprimer |
Guy Corneau
Le meilleur de soi : Le rencontrer, le nourrir, l'exprimer
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