« ... notre nature la plus intime nous fait participer à une création sans limites `...` ... même mourir est sans conséquence, car ce n'est qu'une autre forme de l'exase. »
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Guy Corneau
La guérison du coeur |
Guy Corneau
La guérison du coeur
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« nous retrouvons ici la même peur viscérale de la séparation qui avait déjà touché le nourrisson au moment de la naissance comme une vielle amie qui revient. elle patientait dans l'ombre de pouvoir revenir sur scène, elle doit être rencontrée sur le chemin de la conscience pour être dépassée. elle chuchote toujours le même discours: ne t'abandonne pas, ne fais pas confiance, ne te laisse pas aller, ne t'ouvre pas, souviens- toi de la première douleur souviens- toi qu'il y a un serpent dans tous les paradis. »
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Guy Corneau
Victime des autres, bourreau de soi-même |
Guy Corneau
Victime des autres, bourreau de soi-même
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« L'intimité avec soi-même permet l'accueil de l'autre dans la communion profonde. Un poème de l'auteur belge Emile Verhaeren en témoigne admirablement. Il s'intitule Chaque heure où je pense à ta bonté. Chaque heure où je pense à ta bonté Si simplement profonde Je me confonds en prières vers toi. Je suis venu si tard Vers la douceur de ton regard Et de si loin, vers tes deux mains tendues, Tranquillement, par à travers les étendues ! J'avais en moi tant de rouille tenace Qui me rongeait, à dents rapaces, La confiance ; J'étais si lourd, j'étais si las, J'étais si vieux de méfiance, J'étais si lourd, j'étais si las Du vain chemin de tous mes pas. Je méritais si peu la merveilleuse joie De voir tes pieds illuminer ma voie, Que j'en reste tremblant encore et presqu'en pleurs, Et humble, à tout jamais, en face du bonheur. »
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Guy Corneau
N'y a-t-il pas d'amour heureux ? : Comment les liens père-fille et mère-fils conditionnent nos amours |
Guy Corneau
N'y a-t-il pas d'amour heureux ? : Comment les liens père-fille et mère-fils conditionnent nos amours
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