« Imaginez : si vous consacriez une heure de votre temps, tous les jours, à votre rêve, et potentiellement un peu plus le week-end. À la fin du mois, vous auriez donné presque trente-cinq heures à votre rêve, soit une semaine complète de travail en France. Une semaine entière tous les mois où vous n’auriez fait que vous concentrer sur votre roman. C’est possible si vous en faites votre priorité et que vous lui réservez une heure par jour. Et si c’est moins, parce que vous ne pouvez pas faire autrement, eh bien, c’est déjà une avancée ! Chaque heure, chaque mot compte. Et chaque heure que vous passerez à écrire, vous allez vous améliorer, tant sur le plan de la rapidité à laquelle vous vous mettrez dans vos écrits, tant sur le style d’écriture, la vitesse de rédaction. Vous allez entraîner votre muscle de l’écriture. Je sais qu’on voit souvent les métiers d’artistes comme des métiers où il faut du talent. Oui, sûrement qu’à la base, il faut une forme de talent. Mais moi, je compare ça à du sport. Roger Federer n’avait pas un revers aussi magnifique le premier jour où il a commencé à jouer. Ni le deuxième. Ni le troisième. Il s’est entraîné inlassablement pendant des années, jusqu’à ce que ça devienne automatique. On dit qu’il faut dix mille heures pour maîtriser un instrument de musique par exemple. Alors, oui, chaque heure compte, chaque heure vous emmène sur la voie du progrès et de l’amélioration. Ne négligez aucune heure. C’est quand vous les mettez bout à bout que vous pouvez admirer votre progression. »
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Jupiter Phaeton
Comment j'ai gagné 20 000 euros par mois en m'auto-éditant: parce que vivre de ses revenus d'écrivain, c'est possible |
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Comment j'ai gagné 20 000 euros par mois en m'auto-éditant: parce que vivre de ses revenus d'écrivain, c'est possible
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« Ce qui est difficile dans l’écriture d’un roman – et c’est pourquoi beaucoup d’auteurs ne vont jamais au bout de l’écriture de leur manuscrit, je pense –, c’est le temps que ça prend. Quand on ne peut y accorder que deux heures le week-end et pas une minute en semaine, il est certain qu’il faudra une année pour écrire un manuscrit, peut-être plus. C’est décourageant de voir qu’on n’arrive toujours pas au bout, alors, parfois, on n’écrit pas pendant un week-end ni le suivant, et puis, finalement, à quoi bon écrire ? On n’arrivera jamais au bout. Ne tombez pas dans ce cercle vicieux. Ne vous autorisez pas à supprimer une séance d’écriture. Si c’est votre priorité, c’est la dernière chose qui doit sauter. La seule raison pour laquelle vous ne vous installez pas à votre bureau, sur votre canapé ou dans votre café préféré pour écrire, c’est que vous ou l’un de vos proches êtes en danger. Ou que vous êtes trop malade pour sortir de votre lit. Vous saisissez l’idée ? Une priorité, une vraie, on ne revient pas dessus, on ne s’invente pas des excuses, on ne se dit pas : « Oui, mais c’est le week-end, j’ai besoin de me reposer. Aujourd’hui, j’écris pas ». Non. Pas de ça. On s’y met. Même si vous vous dites que vous allez jeter ce que vous avez écrit parce que c’est trop mauvais : ce n’est pas grave, vous avez entraîné votre muscle, vous avez progressé. Il y a des jours avec, il y a des jours sans, c’est pareil pour un joueur de tennis. Il y a des jours où rien ne passe par-dessus le filet. Mais ça ne veut pas dire qu’il va renoncer à s’entraîner. Il apprendra quelque chose de sa séance, il finira par trouver ce qui fait que ça n’a pas fonctionné, et les jours sans se feront moins nombreux au fil des séances. Et pour cette histoire de jeter ce que vous avez écrit parce que vous considérez que c’est mauvais… ne le faites pas tout de suite. Laissez. Vous reviendrez dessus plus tard et vous le verrez peut-être d’un œil différent. »
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Jupiter Phaeton
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