« « Comment tuer une civilisation ? Il suffit d'inventer la sécu. Réduire le besoin d'épargner, de prévoir, de travailler, d'être adulte et responsable. Réduire aussi le besoin de stabilité familiale, de solidarité réelle. Soit augmenter la vision à court terme, la consommation à outrance, le mépris des conséquences. Donc l'associalité, le parasitisme, la négligence… Un tel « confort » a un prix. Tout animal placé dans une situation de dépendance − ses besoins primaires satisfaits − perd peu à peu ses aptitudes, physiques et mentales. Son pouvoir. Il s'habitue. Il s'atrophie. Il ne peut bientôt plus survivre à la liberté. » p. 64 »
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Laurent Obertone
Eloge de la force |
Laurent Obertone
Eloge de la force
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« « Malgré tous les beaux discours, l’objectif de la plupart des écoles, y compris les universités est le conditionnement social plutôt que le développement de l’individu », notait le biologiste René Dubos. L’Education nationale OBLIGATOIRE, troisième bastion du parti après l’information et l’université, est une tentative de contrôle des pensées, de la culture et plus habilement de la morale. Pensée par les universitaires, dispensée par les enseignants, elle a l’étonnante propriété d’être sublimée par les élèves eux-mêmes. Leur examen « moral », tacite, est permanent, et ils progressent autant GRACE A LEUR CONFORMISME que grâce à leurs connaissances objectives. En France, tout ce qui est institutionnel ne peut qu’être aux ordres de la morale dominante. CNRS, Education nationale, et même la hiérarchie policière. Le non-conformisme est toujours écarté. `…` Nos universités, d’inspiration soviétique, abritent 95 % d’intellectuels proches du Parti, de pétitionnaires professionnels qui cadenassent l’ensemble des disciplines dites « sciences humaines », les plus politisées et médiatisées. Ceux qui rédigent manuels et programmes, comme les journalistes, réécrivent le passé, recréent l’homme, contrôlent le savoir. Leur seule obsession est de dominer le monde universitaire et de maintenir cette position. Pour asseoir leur légitimité, ils consacrent beaucoup de temps à l’obtention de diplômes reconnus, à travailler dans des écoles prestigieuses, uniquement pour se donner une forme d’autorité mandarinale, qu’ils pourront distribuer eux-mêmes à leurs bons élèves. LE DIPLOME EST UN BREVET DE CONFORMISME. Le Parti a réussi à imposer une large coalition de diplômés ayant dûment accompli leur interminable cursus, qui ne se donnent qu’une seule mission : maintenir entre eux et les autres cet interminable cursus. Plus il en coûtera pour entrer dans le club, plus la place sera prestigieuse, plus leur statut en dépendra, PLUS LE REEL SERA MAINTENU LOIN DE NOS ETUDIANTS. Nous avons fait en sorte que personne ne puisse bousculer notre ordre établi de lécheurs de bottes. (Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 232->234) »
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Laurent Obertone
La France Big Brother |
Laurent Obertone
La France Big Brother
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« Il suffit d’un rien pour modifier l’avis des gens, qui préfèrent avoir celui des autres. Sais-tu que la simple présentation d’un sondage pousse un individu sur quatre à modifier son vote ? As-tu remarqué comme chaque loi « controversée », aussitôt votée, faisait l’unanimité ? (Ch. III LES DEUX MINUTES DE HAINE p. 97) »
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Laurent Obertone
La France Big Brother |
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