« Si l’on veut égaliser des humains qui n’ont pas la même chance, la loi doit les traiter de manière différente ; par exemple, aider les pauvres et sanctionner les riches. Donc décréter que les individus sont INEGAUX EN DROIT. L’inverse de la déclaration de 1789. Si l’égalité est à ce prix, nous n’hésiterons pas une seconde. (Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 228-229) »
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Laurent Obertone
La France Big Brother |
Laurent Obertone
La France Big Brother
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« On dit que les héros naissent des crises. On oublie en général que les autres en meurent. »
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Laurent Obertone
Eloge de la force |
Laurent Obertone
Eloge de la force
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« Au club, c'est ainsi qu'on surnommait Renaud Lorenzino : son apparente sympathie dissimulait une perversité rare. "C'est de la part ?" -La tortue." Méfiante, Luc le regardait de haut en bas. "Je ne suis pas au courant. Je vais voir... -Non, sinon ce ne sera plus une surprise." Elle hésitait. "Ne vous inquiétez pas, il va adorer." Luc le regarda encore. L'homme lui avait bien l'air d'un solide pervers. "Vous avez des instruments ? On a un détecteur de métaux ici. -Je travaille à mains nues". Curieuse, presque un peu jalouse, Luc finit par le laisser entrer. Elle le précéda dans les sous-sols, par un escalier en métal. Il y avait un bar de luxe, aux lumières tamisées. Ils marchèrent un moment, dans un couloir mal éclairé. Elle désigna une porte. "Il faut attendre la fin du programme. -J'ai le temps". Du "programme", le Dauphin venait juste de boucler la première partie. Cigarette aux lèvres, en nage, il souriait, en repensant à ses exploits. Jamais il n'avait entendu Saïda gueuler comme ça. Il s'était acharné... Elle en saignait. Peut être même qu'il lui faudrait des points de suture. Il avait voulu la finir par la bouche, mais elle s'était évanoui. Était-ce quand il avait tapé dans les côtes ? Leila avait dû sortir la tête de la cuvette, pour éviter qu'elle se noie. Lorenzino lui avait fait bouffer le carrelage, elle n'y reviendrait pas de sitôt. Leila décevante. Elle se forçait à crier, au début, puis ne criait plus quand elle avait vraiment mal. Ce n'était pas normal, il en parlerait à Luc. (...) Son deuxième vice n'impliquait qu'une seule fille. Il était attaché à une chaise, elle commençait par lui donner des coups, il encaissait un moment, puis elle le détachait, et il ripostait. Et il se lâchait. Si fort qu'on avait du mal à en trouver des disponibles, et pas cabossées. (...) Vincent Gite était entré. L'éditorialiste, tête basse, attendait les premiers coups. "Je suis la surprise", avait dit Gite. Lorenzino avait relevé la tête. Il n'avait pas l'air d'aimer les surprises. "Qui êtes vous ? -Je suis Vincent Gite, mais tu peux m'appeler extrême droite. C'est comme cela que tu m'appelles, d'habitude". Le Dauphin eu un doute. Etait ce vraiment une surprise ? Ou était-ce un cinglé en liberté ? "Eh bien quoi, ça t'excite pas ? Je croyais qu'ici tu faisais vivre tes fantasmes ? Profite ! Cette fois je suis rée, et je suis en face de toi." Lorenzino garda le silence. Il cherchait à surprendre dans le regarde Gite quelque chose qui ressemblerait à un indice. Mais dans ses yeux de vair il n'y avait rien. "Je serai bref. Tu as été le maître du jeux. Tu dois accepter d'être renversé. Tu as trop de pouvoir. Je vais devoir te tuer". Lorenzino savait que ce jour arriverait. (...) "Si tu n'es pas aveugle, tu sais ce qui se passe dehors. -Oui. -Si tu le sais, alors tu es coupable. Gite fit craquer ses doigts. -Attendez, je... -Tu es le premier sur ma liste". »
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Laurent Obertone
Guerilla |
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