« Nous aurons vu comme le sage les cadavres de nos ennemis passer. Tôt ou tard, tout se dissoudra dans notre nombre et notre unité. Alors peut-être que demain vos soldats viendront encore vous sauver, que vos médecins et vos marchands adouciront la fin de votre vie. Mais au fond, je crois que votre race est finie. Déprimée par sa frénésie, étouffée par sa supériorité. Vous n'avez plus les armes pour cette vie, et peu à peu vous y renoncerez. »
|
Laurent Obertone
Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares |
Laurent Obertone
Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares
|
« Voici Aymeric Caron, prototype de notre CAMARILLA médiatique. D’abord, il n’est seul que dans sa tête. Des milliers de journalistes de gauche sont, comme lui, comme plus de 90 % de leurs collègues, persuadés d’être seuls. Ceux-là publient régulièrement des articles qui désignent, dénoncent dizaine de « néo-réacs » médiatisés, les journalistes ou personnalités « proches de la droite radicale », pour donner l’impression qu’ils sont nombreux. C’est à l’occasion de ces « enquêtes » que l’on parvient, très sérieusement, à te faire croire que Natacha Polony est ce qui se fait de plus extrême à la télévision française. Elle, c’est différent : on la paye pour simuler. Elle laisse courir le bruit qu’elle est de droite, le CSA juge l’illusion de pluralité satisfaisante et tout le monde est content. Revenons à notre Caron. Devant ton écran, il t’arrive de te demander comment il peut à se point ignorer la réalité, et avoir l’air aussi sincère dans le mensonge. Peut-être parce que la réalité n’arrive jamais jusqu’à lui. L’information d’Aymeric Caron, ce n’est pas ce qu’il voit, c’est ce qu’il veut. Et c’est ce qu’il lit. Des journaux choisis. Premier tri. Ces journaux ont une ligne, un lectorat, des patrons, des publicités, des obligations, une morale. Second tri. On n’y publie qu’une vision choisie du monde, ou alors on ridiculise celle qui ne nous plait pas. La légitimité des « spécialistes » est toujours compatible avec la ligne du Parti, qui devient celle du journal. Les études qui y sont publiées sont le fruit d’une patiente et méthodique épuration du réel. On perd vite le compte du nombre de tris. La presse scientifique et spécialisée, effectue elle aussi un tri dans ses publications. Après quoi l’AFP, puis les journalistes grand public, sélectionnent celles qu’ils estiment importantes, vendables et correctes. A ce niveau, le bon sens est depuis longtemps mort asphyxié. Quand le lecteur, qui choisit son journal et ses articles, effectue son dernier tri, il n’y reste déjà plus une miette de réalité. Voilà les filtres de la pensée qui séparent Aymeric Caron du pompiste de Noyon. (Ch. III LES DEUX MINUTES DE LA HAINE p. 106->108) »
|
Laurent Obertone
La France Big Brother |
Laurent Obertone
La France Big Brother
|
« Dans le panier, les crabes se tiennent tous par la pince. Tu n'as aucune idée du nombre de petits et gros arrangements qui lient entre eux les membres du Parti. La plupart de nos grands financiers, politiciens, journalistes, universitaires, haut-fonctionnaires, magistrats, chercheurs, universitaires, communicants, artistes, économistes, patrons de presse, entrepreneurs, dirigeants antiracistes et syndicaux, éditeurs de ce pays, sont soit membres du club le Siècle, soit francs-maçons, en tout cas tous parrainés, à défaut d'être élus. »
|
Laurent Obertone
La France Big Brother |
Laurent Obertone
La France Big Brother
|