« Et si certains immigrés n’avaient pas les capacités pour réussir ? Si c’était le cas, il faudrait appeler la Halde, pour intenter un procès à ce livre, à Darwin et éventuellement à Dieu. En dépit d’un communautarisme fort, les immigrés venus d’Asie de l’est ont une forte capacité d’adaptation aux sociétés occidentales, développées et industrielles, quel que soit le continent, le niveau social et le nombre d’individus concernés. Leur taux de criminalité est très bas, comme dans leurs pays d’origine. Mais les Asiatiques de l’est vivent dans des sociétés très semblables aux sociétés européennes. La clé d’une adaptation réussie est-elle culturelle, propre aux communautés ? Depuis plusieurs centaines de générations, les sociétés occidentales et asiatiques font peser sur leurs citoyens une pression énorme. Temps de travail, implication sociale, obligations morales, mode de vie axé sur la compétition et la production, complexité organisationnelle et administrative, surinformation, pression sociale de la consommation et de la culture, forte exigence intellectuelle et sociale… Cet environnement qui nous paraît banal a de quoi bouleverser l’étranger. De par leur culture, certains immigrés sont autres. Cela devrait réjouir le progressiste, mais ce n’est pas le cas. La diversité c’est très bien, mais lui préfère que l’immigré soit son égal. Équivalent. Pareil. Socialiste, ce serait parfait. On fait mine d’exalter les différences, tout en refusant de les admettre, parce qu’au fond elles ne cadrent pas avec nos idées. En quoi est-il absurde ou effroyable d’émettre l’hypothèse que certaines communautés, leur culture, leur histoire, soient mieux adaptées à certains environnements qu’à d’autres ? Tout le monde n’est pas fait pour se conformer au mode de vie occidental, même quand celui-ci s’exporte, l’Afrique du Sud peut en témoigner. En Amérique du nord et du sud, les difficultés d’adaptation de certains perdurent depuis des décennies. »
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Laurent Obertone
La France orange mécanique |
Laurent Obertone
La France orange mécanique
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« Comment peux-tu supporter ça ? De par ta nature d’animal domestique, dressé justement pour tout supporter. La promiscuité et l’insanité, le bruit et la folie, les odeurs et les ordres, la pression sociale, l’ineptie de la société et l’inertie de l’existence, ses humiliations et ses manipulations, et bien plus encore. Toi, tes frères humains, présentez toutes les caractéristique de la domestication. (page 29) »
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Laurent Obertone
La France Big Brother |
Laurent Obertone
La France Big Brother
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« Les humains privés de leur ordre quotidien sont des créatures tout à fait à part, en deçà des bêtes, monstrueuses, corrompues, détraquées par on ne sait quel instinct maudit, et plus il semble qu'on les discipline contre cette viciation, plus il semble qu'elle s'accentue. »
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Laurent Obertone
Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares |
Laurent Obertone
Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares
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