« On jetait des gens dans la Seine. Encore plus loin, échoué contre un quai de l'Ile Seguin, il aperçut ce qui ressemblait à un corps, flottant droit où le courant l'emportait. Il eut amplement le temps de le voir, gisant dos contre le quai, tel Achab accroché à sa baleine, la face blême mi-immergée et comme saisi de stupeur, bouche et yeux ouverts, les bras ballants dans le courant. »
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Laurent Obertone
Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares |
Laurent Obertone
Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares
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« Après des années d'attente, d'inaction, de passivité, d'injures, de crachats, de jets de peinture et de pierres, de cocktail Molotov, après des années perdues à subir, toujours derrière le bouclier, sans broncher, les gardes mobiles libérèrent toute leur frustration. Enfin, ils avaient le droit de taper... C'était une sorte de récompense. On se fit plaisir. »
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Laurent Obertone
Guerilla |
Laurent Obertone
Guerilla
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« les intérêts particuliers et ceux de la société s’opposent. Les gènes sont égoïstes, la société se veut altruiste. »
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Laurent Obertone
La France orange mécanique |
Laurent Obertone
La France orange mécanique
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