« Ayant réussi dans notre esprit à localiser le danger à l’extérieur de nous et à le concentrer, nous procédons alors à une deuxième manœuvre projective, qui consiste à décharger les pulsions agressives en nous sous forme d’une attaque contre ce danger extérieur : l’agressivité première qui constitue un danger est expulsée et localisée ailleurs en tant que chose mauvaise ; ensuite, l’objet investi de danger devient le but vers lequel décharger l’agressivité qui se forme ultérieurement. »
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Melanie Klein
L'Amour et la haine |
Melanie Klein
L'Amour et la haine
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« Ce que nous haïssons en nous, ce sont les images dures et sévères qui font aussi partie de notre monde intérieur et qui sont dans une grande mesure la conséquence de notre propre agressivité envers nos parents. Mais, dans le fond, notre haine la plus violente est dirigée contre la haine à l’intérieur de nous. Cette haine en nous, nous la craignons tellement que nous sommes poussés à utiliser, en la déplaçant sur d’autres personnes, un de nos mécanismes de défense les plus violents : la projection. »
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Melanie Klein
L'Amour et la haine |
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« `…` si l’enfant n’est pas suffisamment heureux au début de sa vie, sa capacité d’espérer, d’aimer, de faire confiance sera perturbée. Mais il ne s’ensuit pas que la capacité d’aimer et d’être heureux qui se développe chez l’enfant soit en proportion directe de l’amour qui lui a été donné. En fait, il y a des enfants qui, dans leur inconscient, se forment des images parentales très dures et très sévères, ce qui perturbe la relation avec les parents réels et les autres en général, même si les parents ont été bons et aimants à leur égard. »
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Melanie Klein
L'Amour et la haine |
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