« Les nouvelles amitiés prouvent à l’enfant qu’il est capable d’aimer et d’être aimé, que l’amour et la bonté existent, ce qui est inconsciemment ressenti comme la preuve qu’il peut réparer le mal qu’il a fait aux autres en imagination ou en fait. C’est ainsi que les amitiés nouvelles contribuent à résoudre des difficultés affectives plus anciennes sans que la personne soit consciente de la nature exacte de ces premiers troubles ou de la façon dont ils sont en train de se résoudre. »
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Melanie Klein
L'Amour et la haine |
Melanie Klein
L'Amour et la haine
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« Dans le processus compliqué de la formation d’une amitié ou d’une relation amoureuse, beaucoup de facteurs interviennent à côté des influences premières. Les relations adultes normales contiennent toujours des éléments nouveaux qui dérivent de la situation nouvelle, c’est-à-dire des circonstances et de la personnalité des gens avec lesquels nous entrons en contact ainsi que de leur réponse à nos besoins affectifs et à nos intérêts pratiques de grandes personnes. »
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Melanie Klein
L'Amour et la haine |
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« Les différentes formes et manifestations d’infidélité (qui résulte de voies de développement les plus diverses et qui, chez certains, exprime l’amour, chez d’autres, la haine, tous les degrés intermédiaires étant possibles) ont toutes un facteur commun : le fait de se détourner d’une façon répétée d’une personne (aimée), causé en partie par la crainte de la dépendance. J’ai trouvé que le Don Juan type est, dans les profondeurs de son esprit, hanté par la peur de voir mourir les personnes aimées et que cette peur percerait et s’exprimerait dans des sentiments dépressifs et de grandes souffrances mentales si le Don Juan ne s’était justement constitué une défense particulière contre ces sentiments et ces souffrances : son infidélité. »
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Melanie Klein
L'Amour et la haine |
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