« Ces gens passent leur vie à chercher, à trouver et à être ensuite déçus parce que, soit en qualité, soit en intensité, leurs désirs sont démesurés et irréalisables. En fin de compte, ils ne se détournent, méprisent et rejettent que pour recommencer immédiatement à chercher »
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Melanie Klein
L'Amour et la haine |
Melanie Klein
L'Amour et la haine
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« Dans une certaine mesure, le bébé prend conscience de sa dépendance, il découvre qu’il ne peut pas satisfaire tous ses propres désirs ; il pleure et il crie ; il devient agressif. `…` Cette expérience lui permet une prise de conscience de l’amour (sous la forme du désir) et une reconnaissance de la dépendance (sous la forme du besoin) en même temps qu’elle s’accompagne, inextricablement liés à elle, de sentiments et de sensations irrésistibles de douleur et de menace de destruction à l’intérieur et à l’extérieur. Le monde du bébé échappe à son action ; dans ce monde qui est le sien se sont produits une grève, un tremblement de terre, tout cela parce qu’il aime et qu’il désire, qu’un tel amour peut apporter douleur et ruine. Pourtant, il ne peut maîtriser ou extirper ni son désir, ni sa haine, ni ses efforts en vue de saisir et d’obtenir ; toute cette crise détruit son bien-être. »
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Melanie Klein
L'Amour et la haine |
Melanie Klein
L'Amour et la haine
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« Lorsque le mécanisme de la projection devient trop important et que l’angoisse et la méfiance à l’égard des autres qui en découlent deviennent trop intenses, la dépendance dans le mariage donnera lieu à des accès de crainte et de haine qui détruiront toute possibilité d’un état de plaisir amoureux et feront entrer à nouveau dans le cercle vicieux du désir de possession, de la frustration et de la désintégration. »
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Melanie Klein
L'Amour et la haine |
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