« L’Européen a des velléités mais, à la fin, il fait où Washington lui dit de faire, et s’interdit de faire là où et quand il n’a pas la permission. « Les Européens se sont accommodés de la vassalisation », s’étonnait hier Jean-Pierre Chevènement. C’est un mot déplaisant, comme celui de suzerain. On doit dire relation transatlantique, communauté de valeurs et partage du fardeau, ou burden sharing (la novlangue des diplomates a de remarquables fonctions anesthésiantes, voire euphorisantes). Vassalité est déplacé, d’autant plus qu’elle est vécue à l’ouest comme un remorquage (vers la postmodernité) et à l’est comme un rempart sécurisant (face à la Russie). »
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Régis Debray
L'Europe fantôme |
Régis Debray
L'Europe fantôme
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« On est passé d'une religion séculaire de l'Histoire à un culte religieux de la nature. »
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Régis Debray
D'un siècle l'autre |
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« "Le vu par tous l'emportera à la longue sur le lu par quelques-uns." p.76 »
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Régis Debray
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