« il en est d'autres qui voient dans la République un état permanent et tranquille, un but nécessaire vers lequel les idées et les mœurs entraînent chaque jour les sociétés modernes, et qui voudraient sincèrement préparer les hommes à être libres. Quand ceux-là attaquent les croyances religieuses, ils suivent leurs passions et non leurs intérêts. C'est le despotisme qui peut se passer de la foi, mais non la liberté. La religion est beaucoup plus nécessaire dans la République qu'ils préconisent, que dans la monarchie qu'ils attaquent »
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Régis Debray
Le feu sacré |
Régis Debray
Le feu sacré
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« La fraternité est moins une catégorie juridique qu’une joie de l’existence ; moins un principe à afficher dans un corpus, pour s’en débarrasser une fois pour toutes, qu’une gymnastique à pratiquer – à s’imposer – de loin en loin. »
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Régis Debray
Le moment fraternité |
Régis Debray
Le moment fraternité
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« Quelle autre fraternité que négative peut sortir du refus des singularités, appartenances et pathologies ? Le "rien commun" peut-il unir ? L'idéal asymptotique de laïcité, qui aide à juger, distinguer et discerner, ne crée pas de 'nous' à lui seul. Aussi a-t-il dû, là où il fait valoir ses droits, emprunter leur force propulsive à des vecteurs préexistants et peu raisonnables. Tel le sentiment national »
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Régis Debray
Le feu sacré |
Régis Debray
Le feu sacré
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