« À l’âge où le clampin se destine normalement au « dérèglement de tous les sens », aux « cieux crevant en éclairs », « aux neiges éblouies » et aux « cheveux des anses », je me jurai in petto de donner la priorité à la défense du territoire. On avait manqué à la grande dame, il fallait réparer. Et puisque le Français perd la première manche parce qu’il n’est plus de force (la bataille de la Marne ayant pompé les réserves d’énergie), mais gagne la seconde parce qu’il garde la forme, ma ligne Maginot serait en vers, mais cette fois, elle tiendrait bon. »
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Régis Debray
Madame H. |
Régis Debray
Madame H.
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« Le bien-être reprenait ses droits, ce qui m’initia à la classique distribution des rôles dans ces croisades à répétition. Les militaires promettent la lune, les ministres promènent le pékin, les gazettes emboîtent le pas, et nous applaudissons tous en rythme, de bon cœur. Le numéro plaît, le public bisse, et on recommence. Suez, Alger, Bagdad, Kaboul, Tripoli, demain la suite. »
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Régis Debray
Madame H. |
Régis Debray
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« Après la chute, la rechute. On ne pouvait plus ruser avec le noir envers des choses dont mes bons maîtres et ma famille me laissaient voir seulement l’endroit. »
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Régis Debray
Madame H. |
Régis Debray
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