« Je ne sais combien de temps a passé avant l’arrivée de Tim. Des secondes, peut-être des minutes, ou même des heures. Il a prononcé mon nom, et j’ai essayé de me ressaisir, mais je n’y arrivais pas. Alors il a passé ses bras autour de moi, d’une manière hésitante, comme s’il s’attendait à ce que je le repousse. Comme je ne l’ai pas fait, il est venu plus près, a posé doucement ses mains sur mes épaules. Je me suis revue, des centaines de fois, faire un mouvement de recul quand on venait ainsi vers moi : qu’il s’agisse de ma mère ou de ma sœur, je disparaissais toujours, me cachant pour pleurer, me mettant hors de leur portée pour être seule avec moi-même. Cette fois, pourtant, je n’ai pas résisté. J’ai laissé Tim me tirer vers lui, appuyant ma tête sur sa poitrine, où j’entendis battre son cœur, un battement fort et régulier. »
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Sarah Dessen
Pour toujours... jusqu'à demain |
Sarah Dessen
Pour toujours... jusqu'à demain
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« Il ne faut pas craindre l'inconnu. Les personnes proches représentent un plus grand danger, parce que leurs paroles et leurs pensées sont à la fois terrifiantes et vraies. »
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Sarah Dessen
Écoute-la |
Sarah Dessen
Écoute-la
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« Tout le monde a son point faible. Vous savez, le petit truc qui vous cassera, même si vous êtes du genre incassable, même si vous faites gaffe pour ne pas vous faire avoir. Pour certains, c'est l'amour. Pour les autres, l'argent ou l'alcool. Pour moi, c'était pire : c'était les maths. »
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Sarah Dessen
Toi qui as la clé... |
Sarah Dessen
Toi qui as la clé...
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