« - Le volume de sa voix : papa ne hurle jamais de cette façon sauf quand il sait que la personne à qui il s'adresse ne va pas faire de vieux os. Au même instant, on entendit une flopée d'insultes. - Le mec a décroché le cocotier : il est viré, traduisis-je. - Et tu sais cela parce que ... ? - Papa n'insulte pas souvent les gens. Même quand il licencie. On entendit un grand fracas. - Ca, c'est la victime qui doit balancer un truc. Puis on entendit un "bang". - Ca vient du fond des cuisines, donc la victime est sans doute un plongeur. Un mec. - Un mec. Pourquoi ? - Parce que les femmes ne jettent pas les ustensiles. Et parce que les mecs de la brigade de cuisine hurlent plus fort que papa. David me regarda comme si j'étais complètement givrée. - Ton décryptage, c'est un don naturel ou c'est acquis ? Je secouai la tête. En bas, le silence était revenu, ce silence typique qui suit un licenciement : tout le monde marche sur des œufs et reste prudemment à l'écart du boss pour éviter la contagion, au cas où. - Acquis. J'ai grandi dans un restaurant. À la longue, tu apprends à décoder les signes et les bruits. »
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Sarah Dessen
Te revoir un jour |
Sarah Dessen
Te revoir un jour
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« _C'est une ambulance, fit Delia d'un ton neutre, comme si le fait de le dire tout haut lui permettrait de se faire à cette idée. _Une "ancienne" ambulance, corrigea Greg. Avec une histoire. Du caractère. Avec... _Ni reprise, ni échange, l'interrompit Tim. »
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Sarah Dessen
Pour toujours... jusqu'à demain |
Sarah Dessen
Pour toujours... jusqu'à demain
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« Je comprenais mieux maintenant pourquoi nous cherchons toujours et pourquoi nous trouvons rarement : il y a tellement de serrures et si peu de clés. »
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Sarah Dessen
Toi qui as la clé... |
Sarah Dessen
Toi qui as la clé...
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