« J’eus l’impression que tout me tombait dessus d’un coup : la dispute avec Chris, la bagarre au bar, ma pitoyable soirée et, avec ça, toutes ces bières que j’avais descendues. J’avais mal à la tête, atrocement soif et, maintenant, j’étais coincée. La mais sur mes yeux, je respirai profondément pour essayer de retrouver mon calme. Ne pleure pas, par pitié. Tu n’es plus comme ça. Plus maintenant. Respire. Mais ça ne marchait pas. Ce soir, rien ne marchait. »
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Sarah Dessen
Cette chanson-là... |
Sarah Dessen
Cette chanson-là...
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« – Tu ne pourrais pas quoi ? – Avoir une attitude toujours positive, genre : « Oh, ça n’est pas la faute du minou s’il m’a griffé. » Comment fais-tu à la fin ? – Pourquoi ? Tu as une autre solution ? Avoir la haine, par exemple ? – Non ! Mais tu n’es pas non plus obligé de toujours tout excuser ! – Tu n’es pas non plus obligée de voir la vie en noir ! Le monde n’est pas systématiquement contre toi, tu sais ! – Que tu dis. – Écoute, on n’est jamais sûr de rien ni de personne à cent pour cent, alors tu as le choix : espérer le meilleur ou t’attendre au pire. – Quand on s’attend au pire, au moins, on n’est jamais déçu. Et on reste sur ses gardes. – Qui a une philosophie pareille ? Je haussai les épaules. »
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Sarah Dessen
Toi qui as la clé... |
Sarah Dessen
Toi qui as la clé...
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« Je n'ai jamais compris l'intérêt des slows. Même au collège, je détestais ce moment où la musique ralentit, ralentit, pour permettre à chacun de coller son corps moite contre un autre. Dans les danses normales au moins, on n'est pas pris en otage, on n'est pas obligé de se balancer en rythme contre un parfait étranger qui, à cause de cette proximité soudaine se sent le droit de vous toucher les fesses et tout ce qui se trouve à sa portée. Quelle foutaise. Une sacrée foutaise. Un slow n'est qu'un prétexte pour pouvoir se coller à quelqu'un dont on a très envie d'être proche ou, horreur, de quelqu'un qu'on voudrait voir à des kilomètres. »
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Sarah Dessen
Cette chanson-là... |
Sarah Dessen
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